mardi 27 juillet 2010

Champlain 26 juillet

Lundi soir, le temps était frais, pour une rare fois depuis le début de l'été. Cela était une occasion en or pour retourner au Champlain pratiquer certaines voies que nous avions laissé de côté en raison des températures trop chaudes et humides qui sévissaient dans la région de Québec depuis trop longtemps déjà. Quoc-Hoa nous accompagnait.

Pour nous réchauffer, nous avons fait Second début 5.11b, une très belle voie.

Pour Quoc-Hoa, il s'agissait de sa première visite au Champlain depuis l'été dernier et il était bien content de renouer avec Acide lactique 5.10c pour enfin comprendre comment résoudre la partie qui lui posait tant de difficultés à chacun de ses essais précédents. L'enchaînement est pour bientôt! Pour terminer, Quoc-Hoa a essayé Y faut que quelqu'un la fasse 5.11a.

Jacynthe pour sa part s'est réessayé dans Plaisir d'amour 5.11c recommençant plusieurs fois le mouvement de départ, un mouvement dynamique qui est à faible pourcentage lorsque l'on fait 5'2", semble-t-il. Elle a également travaillé Acide lactique. Son travail dans Acide lactique devrait porter fruit bientôt, l'enchaînement de cette voie devrait se faire d'ici la fin de l'été probablement.

Pour ma part, j'ai fait un essai dans Émilie Jolie 5.12a ainsi qu'un essai dans Fiston 5.12b sans grand succès. Ce sera pour une prochaine fois!

lundi 26 juillet 2010

Saint-Alban 24 juillet

Le site de Saint-Alban me révèle encore des bijoux, tandis que j'essaie des voies étrangement jamais grimper. Et pourtant, Vice de forme, dans sa version originale ou sa version extensionnée, ainsi que le cri primal méritent un arrêt.

Ces voies sont les deuxième et troisième que l'on croise lorsque l'on arrive sur le site. Elle se trouve juste avant la section très moussu dont le topo suggère l'ascension en dry-tooling et avant les voies situées dans l'immense toit. Cela m'étonne donc que personne ne fasse plus souvent ces voies, surtout qu'elles sont courtes (4 protections avant le relais), bien soutenues dans leur cote et fort plaisantes. De plus, le site de Saint-Alban ne regorge pas de nombreuses 5.9 et 5.10 pour ceux qui veulent pratiquer leur escalade en tête sans s'aventurer dans du 5.11, mais sans s'éterniser dans les diverses voies du secteur école.

Il faut dire que le grimpeur moyen n'est pas toujours celui qui va vouloir se lancer dans des voies dont il n'a jamais entendu parler et encore moins une voie qu'il n'a vu personne tenter. Nous sommes ainsi fait. L'inconnu effraie.

La voie vice de forme est une 5.9 d'environ 8 mètres de haut (10 mètres lorsque l'on fait la version extensionnée en 5.10b) qui est verticale pour débuter et qui dévient déversante vers la deuxième protection et cela jusqu'au relais sur l'arbre de la version extensionnée. Les divers mouvements difficiles de la voie se retrouve également au-dessus de cette deuxième protection, ce qui en fait une voie que l'on peut pratiquer sans risque de chute au sol. Les seuls problèmes avec cette voie sont sa nature déversante ( ce qui complexifie un peu son ascension en moulinette) et la poussière / prises parfois douteuses que l'on peut rencontrer. Le deuxième problème peut se résoudre facilement avec une plus grande fréquentation. De plus, lors de mon déséquippage, j'ai pris le temps d'enlever toutes les roches lousses qui me sont tombé sous la main (dont une belle grosse tablette que j'ai failli utiliser lors de mon essai à vue). À mes yeux, pourrait fort bien être une classique de Saint-Alban.
Jean-Éric à proximité du relais de vice de forme 5.9 dans son essai à vue.


Le cri primal est une voie de difficulté sensiblement similaire à la version extensionnée de Vice de forme.  Le crux se retrouve entre la troisième protection fixe et le relais. Il est important de clipper la longue sangle noire avant d'essayer la sortie de toit afin d'éviter une chute longue et dangereusement proche du sol. C'est une voie fort agréable, sans être une classique.
Jean-Éric qui tente de résoudre la séquence avant le troisième clip du Cri primal 5.10c dans son essai à vue.

Pour terminer, ma journée de première, j'ai fait un essai dans Rock N' Roll, une 5.12? située dans l'immense toit. Le début dans la mousse m'a quelque peu embêté avec les prises mouillées et terreuses, mais le toit valait la peine que je continue. Simplement magnifique (malgré quelques prises lousses à enlever, de la poussière en masse et des toiles d'araignée à profusion)! Avec libéré des libéraux, cette voie fera parti de mes projets pour le reste de l'été à Saint-Alban!


Les Casinos 22 juillet

Jeudi, je suis allé faire un peu de bloc dans un petit site au nord de Québec, situé à proximité du Golf de Lorette. Le site s'appelle les Casinos et consiste en plusieurs petits blocs éparses, rarement plus haut que cinq ou six pieds. En tout et pour tout, ce site contient une vingtaine de problèmes se situant pour la majorité entre le V0 facile jusqu'au V1 avec quelques problèmes se situant entre V2 et V4. Ce site mérite tout au plus une visite par année pour des grimpeurs réguliers, peut-être quelques visites pour ceux qui veulent travailler quelques jolis problèmes dont voici une brève présentation :

Joker V2 et Full Joker V4 : Probablement la classique du site, avec une traverse, du talonnage et une sortie légèrement engageante. De plus, ce problème se trouve probablement sur le plus beau bloc du site.

Poker DA V3 et Poker DD V1 : Très joli problème. Le départ debout reste un beau défi à réaliser. Le départ assis ajoute deux ou trois mouvements intéressants, dont un coincement de genou.

Faites vos jeux V1 : Une petite arête déversante.

Les dés 1 et 2 V1 : Mouvements longs et sorties intéressantes.

Pour plus d'informations sur ce site, vous pouvez visiter DrTopo et la page dédiée à ce site sur Quebecrockclimbing (des photos de tous les problèmes seront bientôt mis en ligne).

dimanche 25 juillet 2010

10 juillet - Viaduc des Fauvettes

Le 9 au soir, après avoir rencontré nos hôtes couchsurf, nous étions allé voir le Viaduc des Fauvettes afin d'y en faire un bref essai dans une 6a dénommé La croisée en raison d'un croisé de main plutôt intéressant à mi-parcours.
Un peu avant le mouvement en croisé qui donne le nom à cette voie.
Damien, notre hôte, dans la croisée 6a

Au tour de Jacynthe de s'essayer dans la Croisée.

Les premières impressions sur le Viaduc des Fauvettes sont très bonnes. Les voies sont soutenues et très aériennes en raison de leur nature 100% verticale. Également, cela est très étrange de grimper dans une structure fait par l'homme sur des voies construites par l'homme alors que l'on est dehors en pleine nature.

La journée du 10 juillet, deuxième journée de notre voyage en France, fut une journée entièrement consacrée à notre passion, l'escalade. Encore une fois au Viaduc des Fauvettes. Cette journée nous a mieux permis de réaliser l'ampleur de ce site d'escalade à quelques minutes du centre de Paris. En effet, ce site contient 70 voies, dont plusieurs qui atteignent les 30 mètres de haut en se réalisant en une ou deux longueurs selon la corde utilisée.
Damien dans le Béret fi basque 5b/5c, la première voie de la journée.
Le site en tant que tel.

Ce fut une journée fort chargée pour tout le monde, Jacynthe et moi nous lançant dans plusieurs nouvelles voies (le changement de pays aidant), tandis que Damien et Edwige essayaient des voies plus difficiles, sous nos encouragements.

Au final, j'avais fait à vue le névé 6a+ et La mule erre 6a. J'avais flashé Chlorophile 5b/5c (6a?) en une seule longueur ainsi que la première longueur du Béret fi basque 5b. Et fait taupinette 5c en moulinette.
J'ai également passé à un cheveu de faire La croisée 6a à vue et je me suis lancé dans une 6c, sans vraiment m'attarder dedans, souhaitant par le fait même éviter d'utiliser la seule corde que nous avions à nous quatre.


Comme cette photo le laisse présager, le dîner fut fort agréable.

mardi 20 juillet 2010

Saint-Alban 18 juillet

Dimanche, nous fûmes très chanceux d'avoir une journée pas trop chaude pour grimper. Cela faisait changement d'être à Saint-Alban et de pouvoir profiter de l'effet climatisant de la rivière Saint-Anne. Ce qui n'était pas le cas lors de nos dernières visites.

Autre changement majeur, outre Quoc-Hoa et Jean-Éric qui nous accompagnaient, il y avait une bonne trentaine de grimpeurs. Principalement des personnes qui découvraient les joies de l'escalade dans les Strates de nos vies, Parfaite lumière du rocher, Le mouton noir est de retour, Attention au gros taon et Sans toit point de repos.
Un aperçu de tout le beau monde qui travaillaient des voies à Saint-Alban. On s'aperçoit aussi que ce n'est pas tout le monde qui garde leur chien en laisse, ce qui est plutôt dérangeant quand ceux-ci viennent déranger notre chien, fouiller dans nos choses ou marcher sur notre corde.

Un peu plus de monde et ça ressemblait à un gym! ;-)

Puisque ces voies n'étaient pas disponibles, nous nous sommes plutôt dirigé vers dysfonction érectile 5.9 que Quoc-Hoa a enchaîné à vue ainsi que dans Petit coup de rouge? 5.10a pour nous réchauffer. Voie que Quoc-Hoa a enchainé en tête après un premier essai en moulinette.
Quoc-Hoa en moulinette dans un Petit coup de rouge? 5.10a

Après m'être réchauffé dans petit coup de rouge?, j'ai enchaîné Érection 10 sur 10, qui est un link-up qui unit dysfonction érectile à 10 sur 10 en passant par Zone érogène. Cette voie n'est pas si difficile que cela, se situant probablement autour du 5.10c, mais le crux de celle-ci m'a paru exposé, puisqu'il se situe dans la traverse qui lie la première protection de Dysfonction érectile avec la deuxième de Zone érogène. La traverse de cette protection à la troisième de 10 sur 10 est également exposée. Une chute a ces endroits n'est pas recommandée. Pour ces raisons, il peut être envisageable de stick-clipper les deux premières protections et de mettre une longue dégaine sur la troisième protection de Zone érogène afin d'éviter les chutes au sol.

Pour pimenter un peu la journée de Jean-Éric et de Quoc-Hoa, je leur ai grandement encouragé à essayer Libido galopante 5.11b. Chose que fît Jean-Éric en tête jusqu'à l'avant-dernière protection. Malheureusement, le dernier toit fut trop intimidant pour lui. Quoc-Hoa tenta également de grimper cette voie en tête, se rendant jusqu'au premier toit, étant incapable de résoudre la sortie de celui-ci. Après avoir  grimper la voie pour mettre une moulinette en place, ils ont réessayer celle-ci sans plus de succès. Même Jacynthe l'a essayé jusqu'au premier toit.

Quoc-Hoa dans le premier crux de Libido galopante 5.11b


Juste au-dessous du premier crux de Libido galopante, Quoc-Hoa se repose. Il est possible de constater qu'il y avait de tous les âges à Saint-Alban dimanche.

C'est au tour de Jacynthe d'essayer de vaincre le crux de Libido galopante.

Pour finir la journée, j'ai fait deux essais dans la voie Fin de saison 5.12?, voie que j'ai trouvé fort plaisante jusqu'au dernier tiers. À cet endroit, la gestuelle devient beaucoup plus difficile, les prises se font rares au point que je n'étais même pas capable d'imaginer ce que je pourrais tenter de faire. Définitivement, cette voie fait partie de celles que je veux travailler et peut-être enchaîner d'ici la fin de l'été. (Sinon, ça ira à l'été prochain.)

Dans Fin de saison 5.12?. Je suis en moulinette, car j'ai laissé ma corde dans les dégaines fixes afin de récupérer plus facilement mon équipement. La nature déversante de la voie rend le déséquippage des premières dégaines difficiles.

Notre chien, Chopin, qui fait la pose pendant que je prend une pause.
Pour compléter ce message, un peu du décor de Saint-Alban ainsi qu'une section peut élevé mais déversante qui mériterait d'être exploré pour dénicher des problèmes de bloc.

lundi 19 juillet 2010

15 juillet - Petite paroi du Mont Wright

Jeudi, un jour après notre retour de France, nous avons décidé de gâter un peu notre chien (qui s'était fort ennuyé de nous) en l'emmenant marcher au Mont Wright. Évidemment, une visite au Mont Wright sans escalade ne serait pas pareil, alors nous sommes arrêté à la petite paroi afin de faire quelques grimpes tout en pic-niquant.

Puisqu'il n'existe pas, à ma connaissance, de topo pour ce secteur du Mont Wright, nous nous sommes lancé dans les voies à l'aveuglette et leur avons donné des noms en fonction de la soirée en cours. Une soirée forte en bébittes.

Mouche-moé 5.8 - Cette voie se situe sur l'arête gauche de la deuxième paroi à partir de la gauche. Nommé en l'honneur des milliers de mouche qui tournoyaient autour de nous.

Le fils de l'araignée 5.10d - Juste à droite de Mouche-moé, départ dynamique jusqu'à une bonne tablette. Grimper en diagonale vers la gauche en suivant la série de tablette. De jolies toiles d'araignée se trouvent dans les coins de cette escalier naturel.

M. Mille-pattes manque de doigts 5.?? - Juste à droite du fils de l'araignée. Une belle gestuelle jusqu'au milieu du mur, ensuite les choses se complexifient. Un bon brossage pourrait permettre de trouver des prises là où il semblent ne pas en avoir et rendre utilisable celles qui se trouvaient. À suivre.

9 juillet - Paris

Nos vols se sont bien déroulés. 
Paysage québécois entre Québec et Montréal.
Un coucher de soleil céleste.

Nous sommes maintenant à Paris, ville lumière, pour la journée. Après un court séjour d'environ deux heures dans le trafic parisien, courtoisie du car d'Air France, nous débarquons à la Gare de Lyon. Petit conseil, à partir de l'aéroport Charles-de-Gaulle, il est possible de prendre un RER pour se rendre jusqu'à une gare au centre-ville. Cela revient beaucoup moins cher que de prendre le car d'Air France qui revenait à plus de 20$ canadien par personne. La Gare de Lyon est un édifice magnifique vue de l'extérieur. C'est surprenant ce que l'on retrouve une fois à l'intérieur. C'est démesurément immense, mais peu esthétique par rapport à ce qu'offre l'extérieur du bâtiment.


Un aperçu de la Gare de Lyon ...
... et de l'intérieur de celle-ci.

Avant de partir à la découverte de Paris à pied, nous sommes allé prendre une petite bouchée dans un restaurant ayant vue sur la gare, l'Européen. Un restaurant qui ne nous a pas comblé, car le service laissait à désirer et il y avait presque uniquement des mets à bases de moules, d'huîtres, poissons et autres. Et que dire du prix! Tant qu'à parler du prix et du service, notre voyage m'a laissé sur l'impression que le pourboire inclus dans la facture n'aidait pas améliorer le service que le client reçoit, car les serveurs (ce sont en effet une majorité d'homme qui fait le service aux tables en France), n'ont pas besoin d'offrir un service exceptionnel pour aller chercher leur pourboire.

Première destination après notre repas, le Jardin des plantes. Un magnifique parc urbain avec des corridor d'arbre, des bancs de parc bondés par la chaleur qui s'abattait sur la ville, des allées de plantes et de fleurs, ainsi qu'un parc animalier qui semblait regroupé un éventail intéressant d'animaux (nous n'avons vu que les autruches). Il y avait aussi un musée d'histoire naturelle.
Un musée d'histoire naturelle qui semble avoir du vécu.
Le squelette d'un dinosaure que l'on pouvait voir de l'extérieur du musée, ainsi qu'un buste plutôt effrayant avec ses yeux noirs et la coulée noir qui parcoure son visage.
Les allées d'arbre.

Jacynthe qui prend la pose devant une des allées de plantes et de fleurs du Jardin des plantes.

Après la petite promenade à l'ombre des arbres, nous avons pris la direction Notre-Dame de Paris afin de  voir ce fameux bâtiment de loin, car nous ne voulions pas nous retrouvé au milieu d'une cohorte de touriste. Pour s'y rendre nous avons longé la Seine, alors que de nombreuses personnes semblaient vouloir s'y promener, s'y prélasser ou y prendre un bateau.

La Seine, un fleuve urbain qui fait beaucoup pensé à la Rivière Saint-Charles à Québec avant que la ville décide d'enlever le béton du rivage.
Une partie de Notre-Dame de Paris.
Une image plus typique de Notre-Dame de Paris.

Après avoir vu Notre-Dame de Paris de loin, nous nous sommes dirigé vers le Panthéon. Un immense édifice pourvu de milles détails architecturaux. Nous en avons profité pour le visiter afin d'être un peu à la fraîche.





mercredi 7 juillet 2010

Saint-Alban 7 juillet

Aujourd'hui, malgré la canicule, nous sommes parties de bonne heure pour aller grimper à Saint-Alban avec Pascale. C'était son premier contact avec ce site d'escalade. Maudit que le soleil et la chaleur étaient pratiquement insupportable jusque vers 13h. 

Jacynthe, bien heureuse d'être à Saint-Alban par une si chaude journée.

Après avoir pris le temps d'installer une moulinette dans la voie Libéré des libéraux, nous sommes allé dans le secteur école afin de permettre à Pascale de se pratiquer à grimper en tête et à redescendre en rappel. Ce fût un jeu d'enfant pour elle. Le crux des strates de nos vies 5.8 lui procura un plus grand défi. Et que dire du départ de parfaite lumière du rocher 5.9. Il a fallu de nombreux essais de la part de Pascale et de Jacynthe pour réussir à grimper cette voie en tête jusqu'au sommet. La prochaine fois, ce sera la bonne pour l'enchaînement.
Pascale au départ dans Jeux d'enfants 5.6

Pascale dans le crux des strates de nos vies 5.8 et moi qui semble peu attentif, trop accablé par la chaleur.

Pour ma part, après m'être réchauffer dans un link-up qui partait dans dysfonction érectile et qui finissait dans 10 sur 10, je suis allé faire un essai dans Libéré des libéraux. Je suis encore loin de l'enchaînement, mais la gestuelle pour grimper l'immense toit et en sortir commence à rentrer. De plus, les prises commencent à être un peu moins sales et poussiéreuses et il ne semble plus y avoir de prises sur le point de tomber, ce qui est rassurant.
Link-up de dysfonction érectile jusqu'à 10 sur 10. Ce link-up aurait été plus beau en prenant la première protection de dysfonction érectile, la deuxième de zone érogène et les deux dernières de 10 sur 10. À refaire.

Dans les premiers moments de Libéré des libéraux 5.12?, une séquence en 5.11 jusqu'au toit.

Dans le début des toits de libéré des libéraux.

À l'attaque du toit.

Encore dans le toit. Lorsque l'on y grimpe, on a l'impression qu'il ne veut pas s'arrêter.

Pour terminer, j'ai décidé de tenter la voie Stratocaster 5.11?, une voie qui se grimpe principalement en dry-tooling. Mon essai s'est conclu à la deuxième protection en raison des nombreuses prises vaseuses et du lichen imbibé d'eau. De plus, la gestuelle pour se rendre à la troisième protection ne me semblait pas accessible dans ces conditions. Je me suis donc déplacé d'une ligne vers la droite pour essayer Syndicat de boutique 5.10?, une autre voie qui normalement se grimpe en dry-tooling. Les conditions étaient beaucoup plus agréables, malgré que les prises étaient recouvertes de poussière et que certaines prises étaient instables. Un bon brossage pourrait faire de cette voie une très belle ligne d'escalade sportive en raison de son déversant constant, de sa gestuelle longue sur des bonnes plaquettes ou sur de bons baquets. Reste à savoir si elle resterait propre longtemps

mardi 6 juillet 2010

Saint-Alban - 5 juillet

Patrick et moi avons profité de la belle journée de lundi pour aller grimper à Saint-Alban. Dieu qu'il faisait chaud, même lorsque nous étions sur la paroi, l'ombre et la rivière ne parvenant pas à diminuer la chaleur et l'humidité dans l'air. Malgré cela, nous avons eu bien du plaisir à grimper quelques heures. J'en ai même profité pour essayer une des longues voies qui passe dans le toit imposant, appelée Libéré des libéraux et coté 5.12? dans le topo de Ben Dubois.

Quant à lui, Patrick a grimpé 10 sur 10, 5.10c et Attention au gros taon, 5.10a à vue et à fait plusieurs essais dans Libéré des libéraux ainsi que dans Tous à table 5.10c.

La finale de Libéré des libéraux passant dans le toit de droite pour rejoindre le toit de gauche avant de sortir sur une dalle très lisse.

Mes impressions concernant Libéré des libéraux sont très bonnes, la voie devenant plus ardue rendu au toit situé dans le dièdre et le crux semblant se situé après la dernière plaquette juste avant le relais. Mercredi, je vais y retourner pour faire un peu de brossage et identifier la séquence en moulinette.

Le barrage des gorges de la rivières Sainte-Anne.
Et les pigeons qui y étaient perchés, probablement à la recherche d'un peu de fraîcheur.
Une autre vue sur le barrage ainsi que sur la roche sédimentaire sculptée par la rivière.

lundi 5 juillet 2010

Couch-surf #1

Récemment, Jacynthe et moi nous sommes inscrit sur le site couchsurfer afin de tenter de dénicher un endroit où dormir lors de notre séjour en France, endroit que nous avons trouver chez un couple qui vit en banlieue de Paris. Nous étions convaincu que cet expérience serait notre première avec le concept de couch-surfing, mais quelques temps après, un couple de Torontois nous a contacté pour venir dormir trois nuits à la maison, soit du premier au 4 juillet. Chose que nous avons accepté avec beaucoup de bonheur.

Quelle agréable première expérience ce fût! Voici un résumé du séjour de Brendan et Olivia avec nous.

Soir du premier juillet, fête du Canada.
Lors de leur première soirée à Québec, nous sommes allé nous promener dans le Vieux-Québec, sur la Terrasse Dufferin, sur les Plaines d'Abraham, dans le vieux port, près de l'Assemblée nationale avant d'aller voir le spectacle de Robert Lepage sur les silos de la Bungee. Une très agréable soirée, malgré la température automnale.
Détail de la fontaine de Tourny, face à l'Assemblée nationale.
En train de parler, de s'apprivoiser et de prendre des photos du panorama sur les Plaines d'Abraham.
La terrasse Dufferin avec le Château Frontenac en arrière-plan.
En train d'observer une des images célèbres de Québec, le Château Frontenac.
Le Château Frontenac, tel que vu de l'emplacement de la photo précédente.
Quelques maisons qui font le charme de la vieille ville.
En attendant le début du spectacle "Le moulin à images". Trois gens fort heureux d'avoir d'excellentes places. Trois gens tout sourire malgré le froid.
Le bâtiment qui allait devenir une véritable toile pour le spectacle de Robert Lepage.
Un aperçu du "Moulin à images".

2 juillet
Le deux juillet, nous sommes allé voir le spectacle du Cirque du Soleil intitulé "Le sillon des rêves" qui est présenté tout au long de l'été sous les bretelles de l'autoroute Dufferin-Montmorency à l'îlot fleurie. Malheureusement, notre appreil photo avait les batteries à plat, donc nous n'avons pris aucune photo du spectacle qui nous a tous émerveillé.
Une image conceptuelle du spectacle du Cirque du Soleil.

Samedi le 3 juillet
Lors de cette journée, nous sommes allé à Val-Bélair afin d'initier nos invités au plaisir de l'escalade. Malgré certaines appréhensions fort normales au début, ils ont vite eut la piqûre atteignant à plusieurs reprises sans trop de difficulté le sommet de chacune des voies qu'ils ont essayé.

En soirée, ils ont eu le droit à une soirée dans la campagne lévisienne pour fêter le départ d'un de nos amis. La barrière de la langue ne sembla pas être trop grande, chacun faisant un effort pour comprendre et communiquer dans la langue maternelle de l'autre.

Ce fût une expérience fort intéressant qui passa trop rapidement.