mercredi 20 octobre 2010

Chalk and chocolate

Excellent vidéo mettant en vedette Natalija Gros. L'escalade est fluide et en douceur, malgré la difficulté de la voie. Ce qui m'impressionne le plus avec ce vidéo c'est que la séquence a été entièrement filmé dans un plan continu.


Chalk&Chocolate with Natalija Gros Trailer from Jure Breceljnik on Vimeo.

vendredi 15 octobre 2010

Évaluation de produit : Finn par Patagonia

À la recherche d'un soulier de ville et de plein air pour remplacer mes souliers Skechers de tous les jours, je me suis laissé tenter par le Finn de Patagonia. Il faut dire que le prix était irrésistible, se situant en-deçà du 40$ à la place du 100+$ qu'un tel modèle aurait coûté normalement. À ce prix, difficile d'y résister, surtout quand l'on connaît les initiatives environnementales de la compagnie Patagonia.

Tant qu'à être sur le sujet de l'environnement, ce soulier est supporté par une semelle fait de 30% de caoutchouc recyclé (Vibram® Ecostep™). La semelle intermédiaire, pour sa part, est fait en mousse EVA. La pointe du pied est protégé par le même caoutchouc adhérent que l'on retrouve sur les chaussons d'escalade, ce qui ajoute une protection au niveau des orteils. Dernièrement, le look est passe-partout, comparativement à certains modèles de chaussures de plein air ou de randonnée.



Côté marketing, Patagonia mise beaucoup sur la semelle fait de caoutchouc recyclé et sur le fait que cette chaussure est "Vegan", élément que de nombreux évaluateurs semblaient appréciés. Cependant, ce coup marketing me chicote un peu, car dire que cette chaussure ne contient aucune trace de matériel d'origine animal ne signifie pas que les autres matériaux sont naturels ou biologiques. En effet, le tissu est du polyester. Cependant, Patagonia utilise du polyester recyclé, ce qui est déjà moins pire pour l'environnement que du "nouveau" polyester.

Voici maintenant mon appréciation personnelle du produit après quelques jours d'utilisation en milieu urbain. J'adore la rigidité de la semelle, car elle rend le soulier très stable et confortable. Je peux facilement imaginer que cette rigidité sera pratique sur un sol accidenté. Pour un soulier bas, le support au niveau de la cheville est intéressant, ce qui est important lorsque l'on va marcher en forêt. J'ai hâte de voir la durabilité de ces souliers, certains semblent dire que celle-ci peut être défaillante.

Addendum du 20 octobre 2010 : Très satisfait de la tenue de ces souliers. Petit inconvénient jusqu'à maintenant : être debout toute la journée sur une surface dure (plancher de centre commercial) peut donner mal aux pieds.

mercredi 6 octobre 2010

Les parois de l'école secondaire Mont-Saint-Sacrement - 3 octobre

En ce beau dimanche d'octobre, Jacynthe et moi sommes allés explorer les environs de l'école secondaire du Mont-Saint-Sacrement à la recherche des deux parois dont j'avais eu ouï-dire. Auparavant, un collègue de travail m'avait même indiqué clairement comment m'y rendre et où trouver ces parois.

Au total, il y a deux parois, principalement en dalle. La première, se trouve derrière l'école et se prénomme le Polar. Cette paroi est en fait utilisé principalement par l'école. Les voies semblent toutes équipées pour être grimpées en tête ou il est possible de suivre un câble de fer au sommet de la paroi en vue d'installer des moulinettes. La deuxième paroi se trouve sur le bord du chemin menant à l'école et se nomme le Solaire. Une paroi qui m'a semblé être équipé uniquement de relais, donc il faut y grimper en moulinette et peut-être en trad dans certaines voies. À proximité du Solaire, il y a deux blocs qui semblent intéressants. Sur le sentier d'aller, il y a un autre bloc intéressant dans la forêt.

Voici quelques photos de la nature automnale.
Un magnifique lit de feuilles.

Jacynthe et Chopin marchant sur un tapis de feuilles rouges et or.

Une petite cascade qui avait repris de la vigueur après la semaine de pluie qui s'était abattue sur Québec.

Ombre et lumière.

La vue à partir du belvédère situé au sommet du Polar.

Et d'autres photos des parois et blocs.
Jacynthe et Chopin dans le départ d'une voie du Polar. Comme on peut le constater, la paroi est une dalle que même un chien peut grimper avec de l'aide.

Le Polar, un secteur qui semble intéressant pour apprendre à grimper en tête à l'extérieur.

Le Solaire. Encore une fois une dalle, mais avec un peu plus de variété : toit, dièdre, fissure.

Un bloc que l'on voit en route vers le Solaire. Deux faces déversantes d'environ deux mètres de haut.

Un des deux blocs que l'on retrouve au pied du Solaire.

L'autre bloc que l'on retrouve au pied du Solaire.

Une autre photo de la paroi Solaire.

Évaluation de produit : TNF Hedgehog GTX XCR


Le Hedgehog GTX XCR, par la compagnie The North Face, est le premier soulier spécifiquement pour la randonnée dont je fais l'acquisition. Avant, j'utilisais des chaussures multi-sports ou des souliers de ville Skechers lors de mes marches d'approche. Désirant un soulier mieux adapté, j'ai décidé de magasiner pour une chaussure légère, respirante, avec des crampons pour une meilleure adhérence sur un sol forestier. Après avoir essayé plusieurs Merrell (contrairement à plusieurs personnes, les Merrell ne me font pas comme une pantoufle) et quelques modèles Salomon, j'ai décidé d'opter pour le Hedgehog de The North Face, le confort étant légèrement meilleur que le XT Wings 2 de Salomon, une espadrille de course en sentier.



Je ne regrette pas mon choix jusqu'à présent. Le Hedgehog est très pratique les lendemains de pluie en raison de son revêtement en Gore-Tex qui le rend imperméable et de ses crampons qui font que je ne perd pas pieds sur le sol parfois boueux. Avec ces souliers, je sens que je vais être en mesure de faire de plus longue randonnée à la recherche de nouveaux blocs ou de nouvelles parois, et c'était ça l'objectif recherché.

Cependant, voici quelques petits bémols qui n'enlèvent rien aux qualités du soulier. 1) Ces souliers ne sont pas réellement fait pour de longues randonnées en terrains fortement accidentés (le sentier Mestachibo me vient en tête avec ces nombreuses montées et ses nombreuses descentes), car le support au niveau des chevilles est léger. 2) Ces souliers sont peu adhérents sur la roche nue, ce qui peut être problématique lorsque l'on est au sommet d'une paroi en train d'installer un relais de moulinette. Des souliers à semelles plates sont plus adhérentes dans ces conditions. 3) Ces souliers gardent les pieds aux chauds, ce qui est très pratique au printemps er à l'automne, mais peut être dérangeant lors des chaudes journées d'été.